Institué après la seconde guerre mondiale, le jour férié célèbre la Libération de l’Italie en mémoire de l’insurrection du 25 avril 1945.
Chaque 25 avril, jour de la « Fête de la Libération », l’Italie célèbre la libération du pays en mémoire du 25 avril 1945, jour où le Comité de Libération National (Cnl) Alta Italie proclama l’insurrection générale sur tous les territoires encore occupés par les nazis et les fascistes.
Sandro Pertini, futur président de la République et alors membre du Cnl annonça à la radio la grève générale qui aurait accompagné l’insurrection « contre l’occupation allemande, contre la guerre fasciste ».
Le soir même du 25 avril, Benito Mussolini tenta de fuir de Milan, vers Côme. Mais il fut capturé avant de passer la frontière avec la Suisse et fut exécuté par les partisans le 28 avril, avec sa compagne Claretta Petacci qui l’a suivi dans sa fuite. Le lendemain, leurs corps sont exposés piazzale Loreto, pendus la tête en bas, à l’endroit même où avaient été entassés les cadavres de 15 partisans quelque temps auparavant.
Petit à petit, toute l’Italie fut libérée : Bologne le 21 avril, Gênes le 23, Venise le 28… Alors que les troupes américaines n’arrivèrent dans la ville de Milan que le 1er mai.
C’est au lendemain de la guerre qu’un décret législatif datant du 22 avril 1946 établi que « la célébration de la totale libération du territoire Italie, le 25 avril, est déclaré fête nationale ».
Traditionnel cortège (hors contexte confinement)
Ce jour-là, chaque ville organise ses manifestations. A Milan, le traditionnel cortège de l’Anpi, l’association Nationale des partisans d’Italie, nommé cette année « personne n’est exclu », prévoit le départ des participants à partir de corso Venezia à 14h. Il parcourra les rues du centre pour arriver jusqu’à la place du Duomo où à 15h30, le maire de la ville Giuseppe Sala interviendra.